Le Printemps Français

mardi 10 mai 2016

Alliance ?

Un petit bilan de la situation politique actuelle:

Il est maintenant clairement établi que tous les dirigeants des pays d'Europe sont sélectionnés au préalable par ceux qui ont intérêt à voir votées les lois qui seront en leur faveur: les banques et les multinationales qui contrôlent désormais tous les médias. Les luttes entre politiciens ne les concernent qu'eux-mêmes. Ils ne défendent ni des idées, ni un peuple, mais seulement leurs intérêts personnels qui augmentent en fonction de la place qu'ils occupent dans la hiérarchie politique. Les pots de vin à verser sont bien plus gros pour un ministre que pour un député, tout le monde le sait. La république qui est le système permettant ce fonctionnement leur est donc vitale, c'est pourquoi ils la défendent avec acharnement, au point d'introduire dans l'éducation nationale des techniques pour y conditionner les jeunes enfants.

Le panorama actuel est donc celui-ci:

- Les politiciens traditionnels soutenus par les plus puissants groupes financiers de la planète qui leurs apportent l'argent, les médias, et les hommes de main en cas de besoin. Il s'agit des dix ou quinze les plus "présidentiables". Tous déjà asservis au Club Bilderberg ou à ses succursales.

- Les "seconds couteaux" qui savent qu'ils n'ont aucune chance mais qui, ayant créé un mouvement, se présentent comme "politiquement corrects" tout en utilisant les arguments puisés dans la dissidence. Ceux-là ont su depuis longtemps marier leur mouvement à leurs intérêts personnels et servent de récupérateurs aux premiers. Ils défendent aussi la république puisqu'ils en vivent très bien et concluent leurs discours par "votez pour moi, cela vous fera du bien".

- Enfin, les "marginaux", ceux qui n'ont jamais fait de politique, constatent le délabrement de la France, savent qu'il existe une menace qui concerne toute la population humaine et animale, et souhaitent s'opposer à ceux qui mènent le monde vers ce "grand chaos" qui servira leurs intérêts.

Parmi ces marginaux, deux groupes se distinguent:
- Le Conseil National de Transition qui s'appuie sur le Droit et la logique. Le Droit en démontrant l'illégitimité du gouvernement actuel au regard du "patron" de la constitution: la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et au regard de la plus haute instance juridique internationale: le "droit naturel" représenté par la cour internationale de justice de Vienne. La "logique" en établissant d'entrée l'abolition de la république et l'instauration d'un Conseil de citoyens qui restera l'autorité absolue tant qu'une nouvelle constitution n'aura pas été déterminée par le peuple. Le CNT prône l'arrestation des traitres à la France par l'association des forces armées au peuple français, et la mise en place d'une transition laissant le peuple libre de choisir son mode de gouvernance.
- Le général Tauzin qui, en annonçant sa candidature pour les prochaines élections, entre dans le cadre de la république, le fait sur les bases d'une France "rebâtie", une forme de "retour aux années de Gaulle". Sa conscience de la dégradation française et de l'importance de la restauration des valeurs du pays lui valent d'être classé "dans la dissidence" malgré sa conformité aux schémas républicains. Le fait qu'il soit "général" de l'armée Française lui octroie une légitimité qui a provoqué un engouement dès l'annonce de sa candidature, mais aussi une méfiance accrue de la part de tous ceux qui sont "éveillés" et savent donc l'impossibilité d'aboutir par des élections parfaitement contrôlées par le haut pouvoir.
Le CNT comptant sur les "éveillés" a peu de chances d'aboutir en raison de leur petit nombre, du conditionnement de la grande masse du public, et de la difficulté à rallier les forces de l'ordre.
Le général Tauzin, à moins d'être franc-maçon, n'a aucune chance d'obtenir les 500 signatures nécessaires, celles-ci se décidant exclusivement par la franc-maçonnerie. En 200 ans, jamais aucun non franc-maçon n'a pu se présenter. (C'est pourquoi un second couteau comme Asselineau, après 30 ans de politique, n'a obtenu que 4 signatures sur les 500 exigées).

En revanche, alliés, la simple addition des adhérents des deux mouvements représenterait une force conséquente. Par ailleurs, la multitude de petits mouvements dissidents qui divisent aujourd'hui la France et répugnent à rejoindre l'un ou l'autre, soit en raison de l'égo du dirigeant, soit en raison de craintes ou autres, seraient tentés de rejoindre une force dissidente structurée, pourvu qu'elle soit vraiment dans la dissidence: hors des schémas républicains, et ayant pour finalité une transition permettant d'aboutir à ce qui se rapprochera le plus d'une vraie démocratie (constitution décidée par le peuple).







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